ODE À LONDRES

Là où on flâne auprès de tes quais

Parmi les foules de gars mohawkés

La musique de Vivaldi est toujours belle

À St. Martin-aux-champs éclairée de chandelles

Auprès du Thames tes joggeurs y courent

Le gamin roux qui avait peur à la Tour

Le musée qui était autrefois une usine

Un homme de Chicago aux yeux bleus, cheveux fines

Les couples s’y pavanent comme dans un rêve

La main dans la main souriants comme ton Ève

La ville de Londres fête la nuit

Malgré le temps on aime y être en vie

Cette dame de tomate dont les seins pendent

Apporte une valise lourde et cependant

Elle préfère sa ville rurale et miniscule

Où jamais la foule jolie ne la bouscule

Le défilé d’histoire tu te le serres

Dans tes bras, aux pieds le chemin de fer

Et je m’en vais à Paris presque sans effort

Je pense à toi et mon coeur léger bat plus fort

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