ODE À ROME

Je n’ai pas voulu te quitter

Ô toi déesse d’antiquité

Ornée de Raphaël, Michel-Ange et Bernini

Adorée de poètes et d’artists comme Fellini

Tu t’étends majestueusement et libre

À côté de ton vieil amant, le Tibre

Les colombes volaient au dessus du gateau de mariage

La patronne au café enfermée à sa cage

La pluie au début du soir sont mille bisous doux

J’ai bu tant de vin rouge sans devenir soûl

Les balcons encadraient le ciel tout bleu tout joli

Les pavés brillants que les sandales ont polis

L’eau fraîche et pure jaillit aux fontaines

Volée par un aqueduc des sources lointaines

Des prêtres et des religieuses dont tu es la châsse

Te couronnent de leur foi, ils sont de toutes les races

On voit aux visages de tes enfants la fierté héroïque

Comme tes statues striées d’une beauté stoïque

Ces statues sont des ombres blanches d’un mausolée

Et des ombres à venir photographient le Colosée

À tous tes coins on colporte le bric-à-brac

Vendu aux tourists qui grouillent en vrac

Piazza Navona, tu m’appelles, tu m’appelles

Je t’entends toujours malgré la foule éternelle

La ville de Rome embaume la nuit

Pour les héros d’antiquité et d’aujourd’hui

J’étais bien dans ma peau avec toi

Je ressentais comme si j’étais chez moi

Ta pizza ta glace ton vin tes pâtes

Tout me fait vouloir revenir en hâte

Serre-moi une dernière fois, ville adorée

Car mon avenir reste dans ton antiquité


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