ODE À BEVERLY HILLS
ODE À BEVERLY HILLS
Une ville jadis de jeunes comédiens et de riches nouveaux
Or des muslemans y conduisent parmi des riches et de beaux
Des valets pauvres aux gilets rouges les attendent et pourtant
L'espagnol qu'ils se parlent est un peu trop charmant
La ville de Beverly Hills illumine la nuit
On y trouve partout une torche qui luit
Les vieilles dames peuvent s'y promener sans peur
Et bavarder aux cafés à n'importe quelle heure
Tous les jeunes ici portent des lunettes de soleil
De peur qu'on reconnaisse qu'ils sont tous pareils
À Rodeo Drive des riches gâtées s'achètent des fringues
Dont le prix est immonde et quelquefois dingue
Les touristes y portent des appareils-photos
Certains ont une caméra-vidéo à leur dos
Cependant toute cette beauté est fausse et je sais
Que cette façade cache de grands secrets laids
Je t'ai appelé ce soir-là, tu n'as pas voulu me parler
Et j'ai su que cette ville commençait à me ressembler
11 octobre 1998